Poésie
Ce n’est qu’en 1986, à 54 ans que j’ai commencé à écrire des poèmes. On habitat alors dans une ferme en Ontario au Canada. Mon premier poème fut inspiré par la légende irlandaise de Finn qui voulait pêcher le Saumon de la Sagesse.
Depuis j’ai composé deux recueils de poèmes qui attendent d’être publiés.
Depuis j’ai composé deux recueils de poèmes qui attendent d’être publiés.
Les 3 Rois pendant le confinement Poème pour accompagner « le triptyque de l’âme de conscience » 3 bas-reliefs en terre cuite modelés en 1997 Il ne s’agit pas juste de survivre, De rester chez soi et se divertir, Mais d’entendre l’Ange nous dire : « Prenez un autre chemin ! « Déposez vos couronnes et vos beaux habits, Lâchez vos habitudes monotones, Vos rêves égoïstes et vos peurs… Comme les fleurs qui se fanent pour faire leurs fruits, Le papillon qui doit briser son cocon, Ainsi ouvrez vos cœurs, arrêtez le bruit… Ecoutons ensemble pour créer l’harmonie D’un nouveau monde qui sera bon : Où l’humanité ouverte à l’Esprit Et la Terre à l’Univers à nouveau se relie. » Avril 2020 |
Le triptyque des 3 rois ou l’éveil de l’âme
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Qui sont ces 3 rois ? Ce poème de 2007 donnera des détails :
Les trois Rois mages ou l’éveil de l’âme.
Voilà trois rois dans un lit à colonnes
Qu’on reconnaît à leurs couronnes.
Une couverture en forme de coupe,
Aux plis concentriques, recouvre leurs corps
Dont seulement une paire de pieds dépasse du rebord ?
Serait-ce l’indice du mystère
D’un être à trois têtes
Dont les yeux révèlent un secret ?
Il faut y regarder de plus près.
Pendant ce temps là, l’Ange au pied du lit,
Montre l’étoile sur l’horizon, et
Touche de sa main la main d’un roi endormi :
« Réveillez-vous, dit il, changer de chemin ! »
Le roi-Pensée a ses deux yeux ouverts,
Le roi-Cœur avec un œil rêve encore,
Dans un profond sommeil le roi-Volonté dort…
N’est-ce pas là l’image de l’âme humaine
Que l’Esprit maintenant voudrait éveiller,
Portant sa lumière au profond de la conscience ?
Que la lumière de la pensée
Éclaire la connaissance du cœur !
Que la conscience descende
Jusque dans la dépendance du corps,
Alors les ténèbres recevront la lumière,
Et les « rois » se lèveront
Pour un nouveau chemin.
2007
Voilà trois rois dans un lit à colonnes
Qu’on reconnaît à leurs couronnes.
Une couverture en forme de coupe,
Aux plis concentriques, recouvre leurs corps
Dont seulement une paire de pieds dépasse du rebord ?
Serait-ce l’indice du mystère
D’un être à trois têtes
Dont les yeux révèlent un secret ?
Il faut y regarder de plus près.
Pendant ce temps là, l’Ange au pied du lit,
Montre l’étoile sur l’horizon, et
Touche de sa main la main d’un roi endormi :
« Réveillez-vous, dit il, changer de chemin ! »
Le roi-Pensée a ses deux yeux ouverts,
Le roi-Cœur avec un œil rêve encore,
Dans un profond sommeil le roi-Volonté dort…
N’est-ce pas là l’image de l’âme humaine
Que l’Esprit maintenant voudrait éveiller,
Portant sa lumière au profond de la conscience ?
Que la lumière de la pensée
Éclaire la connaissance du cœur !
Que la conscience descende
Jusque dans la dépendance du corps,
Alors les ténèbres recevront la lumière,
Et les « rois » se lèveront
Pour un nouveau chemin.
2007
Matin de Pâques 2020
Gazouillements, roucoulements,
Premiers sons au réveil,
Par la fenêtre ouverte
Les rayons de soleil :
Ces sons et vision me relient à la Vie.
Après tant de sons électroniques
Et de visions d’écrans,
Ces bonnes ondes authentiques
Régénèrent mes sens
Et réveillent la joie !
En ce temps de chaos et de confinement
Obligés de rester chez soi, séparés,
Grâce aux inventions de la technique
Nous franchissons l’espace
Et pouvons nous parler.
Disons notre reconnaissance à ces ondes magiques,
Mais conscients de leur pouvoir enchanteur
Voulant nous asservir dans ce monde tragique.
Soyons vigilants, ouvrons nos sens à la vraie Vie
Qui veut nous conduire au delà de la peur
À la fraternité !
Avril 2020
Poèmes du passé
Pots et poèmes
Le potier façonne des pots, Le poète des poèmes. L’un avec de mots, L’autre avec terre et eau. Le vase sur la table portera des fleurs Et la cruche à tous portera à boire. Les poèmes eux aussi chantent et pleurent Pour ceux qui savent les réciter A ceux qui veulent bien écouter. Rythme des mains, rythme des mots, forme qui contient ce qui est beau, qui comme la vie veut être partagé ; le poète l’a capté, le potier l’accompli. Annemarie Heintz-Roehrich Pentecôte 2009 |
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L’air du temps
Fenêtres fermées,
Air confiné,
Portes verrouillées,
Peur des courants d’air,
Peur des microbes et des voleurs,
Des étrangers et du nouveau…
Ouvrez les fenêtres !
J’étouffe !
Sortir au grand air,
Ouverture…
Dans le vent du changement
Apportant la joie de vivre ;
Il fait onduler les blés des champs,
Eclabousser les vagues sur les rives ;
Le vent ne s’arrête pas aux frontières,
Il mêle pollen, poussières et semences,
Bonnes et mauvaises pensées parmi les nuages…
Vent de la découverte qui m’invite au voyage…
J’inspire avec tout le corps et tout ce que je vois,
L’air du temps avec sa mélodie !
A. Heintz, Mai 2009
Dans le jardin
Couleur qui de loin m’appelle, De près je vois ta forme ; Formes et couleurs M’invitent au voyage… En me penchant sur la fleur, Je vois sa forme d’étoile, Son parfum réjouis mon cœur Et fait danser mon corps. Je ne vois pas seulement avec les yeux, Mais avec les sens, fenêtres de l’âme, Avec l’âme, porte de l’esprit ! A. Heintz, 06-2009 |
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Se tisser des ailes
Espace autour de moi,
Espace aussi en moi,
L’un dans la lumière du jour,
L’autre noir comme dans un four.
De l’un à l’autre je construis un pont
Et tisse un beau, solide cocon
Dans lequel je prépare mes ailes
Pour au-delà de l’espace et du temps.
A. Heintz, 1-07-2009
Poème d’automne
Mère nature ! Maintenant à la fin de l’été C’est la fête dans mon pré : Les crocus et les cyclamens Dans une dernière ritournelle Unissent l’automne au printemps ; Leurs couleurs d’or et de violettes Chantent le courage, l’espoir et la joie. C’est à notre tour de continuer le cycle De la mort à la renaissance, celui de la vie, De porter la lumière du soleil de l’esprit Dans l’âme pour y porter ses fruits. A. Heintz, Octobre 2009 |
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Suis-je argile ?
Suis-je
Argile sèche, poudre qui s’éparpille
Ou argile trop dure pour être formée?
Que la douce Eau, alors, vienne s’unir en moi,
Me rende plastique, homogène, humanisée,
Pure et souple pour être modelée
Et que l’Amour, la douce chaleur,
Me consolide, me donne le courage du cœur
Pour quand viendra le temps pour passer au four !
A. Heintz, 6 nov. 2009
Suis-je
Argile sèche, poudre qui s’éparpille
Ou argile trop dure pour être formée?
Que la douce Eau, alors, vienne s’unir en moi,
Me rende plastique, homogène, humanisée,
Pure et souple pour être modelée
Et que l’Amour, la douce chaleur,
Me consolide, me donne le courage du cœur
Pour quand viendra le temps pour passer au four !
A. Heintz, 6 nov. 2009
Quelques Citations en relation avec Novalys
Bénédicité
Graines et racines germent dans la nuit de la terre,
Feuilles et fleurs s’épanouissent dans la puissance de l’air,
Et les fruits mûrissent grâce à la force du soleil.
Ainsi germe mon âme au sein de mon cœur,
Ainsi s’épanouit mon esprit à la lumière du monde,
Ainsi mûrissent mes forces dans l’éclat (la gloire) de Dieu.
Racines, feuilles, fleurs et fruit
Du corps maintiennent la vie,
Que mes forces, mon âme et mon esprit
Vers Dieu s’élèvent disant merci !
Rudolf Steiner (Traduction A. Heintz)
Graines et racines germent dans la nuit de la terre,
Feuilles et fleurs s’épanouissent dans la puissance de l’air,
Et les fruits mûrissent grâce à la force du soleil.
Ainsi germe mon âme au sein de mon cœur,
Ainsi s’épanouit mon esprit à la lumière du monde,
Ainsi mûrissent mes forces dans l’éclat (la gloire) de Dieu.
Racines, feuilles, fleurs et fruit
Du corps maintiennent la vie,
Que mes forces, mon âme et mon esprit
Vers Dieu s’élèvent disant merci !
Rudolf Steiner (Traduction A. Heintz)
Extrait du poème des Prisonniers de Christopher Fry
Dieu soit loué pour notre époque
Où le mal vient nous confronter de partout
Et ne nous lâchera pas
Aussi longtemps que l’âme humaine
N’aura pas fait le plus grand saut jamais fait au paravent !
Les problèmes maintenant sont à la dimension de l’âme.
L’entreprise,
C’est l’exploration en Dieu.
Où allez-vous ?
Ça prend des milliers d’années pour s’éveiller…
Quand donc enfin, vous réveillerez-vous !
(1951) Traduction Annemarie Heintz.
Dieu soit loué pour notre époque
Où le mal vient nous confronter de partout
Et ne nous lâchera pas
Aussi longtemps que l’âme humaine
N’aura pas fait le plus grand saut jamais fait au paravent !
Les problèmes maintenant sont à la dimension de l’âme.
L’entreprise,
C’est l’exploration en Dieu.
Où allez-vous ?
Ça prend des milliers d’années pour s’éveiller…
Quand donc enfin, vous réveillerez-vous !
(1951) Traduction Annemarie Heintz.
Le monde est une énigme.
La réponse se trouve dans l’homme, C’est l’Homme. Goethe |
Celui qui travaille avec ses mains est un ouvrier manuel,
Celui qui travaille avec ses mains et sa tête est un artisan, Celui qui travaille avec ses mains, sa tête et son cœur est un artiste. St. François d’Assise |